Impliqués dans une société en pleine évolution, les acteurs agricoles wallons développent de nouveaux projets afin de répondre aux nouvelles sollicitations du monde qui les entoure.
 

 

Le secteur des céréales et grandes cultures a donc élaboré et mis sur pied 3 plans stratégiques innovants concernant les activités brassicoles, les protéines végétales et les céréales alimentaires.

 

Projet de développement Stratégique

des Céréales alimentaires

Actuellement, la Belgique est importatrice nette de céréales destinées à l’alimentation humaine, qu’il s’agisse de céréales panifiables ou d’orge brassicole. C’est ainsi que la superficie dédiée aux céréales a diminué de 9% en 2017 par rapport à 2016.

 

 

Afin de rééquilibrer le ratio import-export, le secteur a rédigé un Plan de Développement Stratégique. Celui-ci vise un repositionnement fondé sur l’amélioration de la qualité des céréales et l’efficacité de la production et de la transformation avec l’ambition de redevenir compétitive. Et, à moyen ou long terme, de trouver davantage de débouchés sur le marché intérieur belge.

Concrètement, le premier objectif du Plan est de maintenir la production de céréales wallonnes, en volume et en surface, en améliorant leur qualité et en augmentant la part de blé indigène dans le secteur de l’alimentation humaine. Le deuxième objectif est de diminuer les coûts de production et d’augmenter la valeur ajoutée des céréales via, notamment, le développement des filières du secteur alimentaire (meunerie, secteur brassicole, acheteur…). Enfin, le troisième objectif vise à répondre aux aspirations sociétales en matière d’utilisation des produits phytosanitaires, de production locale et d’agriculture biologique.

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Développement

d’une filière

d’orge brassicole

En Belgique, la Wallonie est très largement le principal producteur d’orge brassicole, elle qui fournit 91% de cette matière première indispensable aux brassins. Ces chiffres sont néanmoins à tempérer par le fait que les surfaces d’orge brassicole semées diminuent sans cesse au point de représenter actuellement moins de 4% des emblavements d’orge. 

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Concrètement, les malteries belges sont donc rarement approvisionnées par des matières premières wallonnes alors que, par ailleurs, la demande intérieure augmente à travers les incessantes créations de brasseries partout dans le pays. En réponse à ce déficit, des initiatives locales de production des céréales se multiplient qui trouvent un écho positif auprès des consommateurs, des brasseurs et des malteurs.

Dans cette situation, le Plan Stratégique de Développement de la filière Orge brassicole vise à redorer ce secteur d’activité et, à travers une série d’actions de soutien au projet (récoltes de données, création d’un noyau pilote dans la filière, encadrement technique, reconnaissance des filières, promotion…), il ambitionne à court terme de doubler la superficie d’orge de brasserie (400 hectares) et, à moyen terme, d’atteindre plus de 600 hectares.

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Développement

de la filière

des protéines végétales

Dans le secteur des protéines végétales (pois protéagineux, féveroles, lupin, soja, colza…), la Wallonie, comme la Belgique et même l’Europe, présente un bilan négatif en termes de balance commerciale avec un déficit au niveau européen de 65%.

91%de l’orge brassicole belge est produit en Wallonie
250hectares d’orge brassicole cultivés en Wallonie
65%Europe importe de protéines végétales